Comprendre la table périodique des éléments
(Texte susceptible d'ajouts d'infos supplémentaires).
Tout d'abord, sachons que le tableau périodique donne une classification des éléments : métaux et non-métaux, éléments de transition. Cette classification est établie en fonction des numéros atomiques et de la position de l'électron de valence de l'atome.
Certains tableaux sont plus détaillés que d'autres. En général on a dans chaque case : symbole chimique de l’élément (symbole international), nom de l'élément, numéro atomique (chiffre en gras en haut à gauche de la case), nombre de masse appelée aussi masse molaire (à droite) en g/mol (n grammes pour 1 mole*).
De nos jours nous connaissons 118 éléments dont 94 éléments à l'état naturel sur Terre.
Quand le tableau se présente en couleurs, les éléments marqués en bleu sont les gaz, en rouge le liquide, en noir le solide.
Les cases colorées permettent de mieux voir les délimitations entre les métaux et les non-métaux, avec sur la zone escalier les métalloïdes (à la fois métaux et non-métaux).
Pour le petit rappel...
Numéro atomique : nombre de protons, les protons étant les particules de charge positive dans le noyau l'atome. Le nombre de protons indique le nombre d'électrons sur l'orbite électronique.
Électrons de valence : ils constituent une couche qui est propice aux liaisons chimiques entre différents atomes pour former une molécule. Cette couche périphérique est la couche la plus externe au sein de l’atome. Ainsi, le nombre d’e- de valence est indiqué sur les colonnes du tableau périodique par un chiffre romain.
Colonnes verticales : 18 familles. Les éléments d'une même famille ont les mêmes propriétés chimiques, elles réagissent d'une manière identique lors de réactions avec d'autres éléments.
I A : alcalins
II A : alcalino-terreux
Tout ce qui se trouve entre les colonnes hautes : les métaux de transition. Ils perdent un électron pour devenir plus stables, avec une faible probabilité de perte d'électrons (maximum 5). Il leur restera toujours des électrons de valence.
VII A (17ème famille) : halogènes
VIII A (18ème famille) : gaz nobles (gaz inertes, rares). Ils sont inertes = ils ne réagissent pas. Éléments les plus stables.
Lignes horizontales, par numéro atomique croissant : couches électroniques appelées aussi périodes. 7 périodes.
Un escalier permet de voir la séparation entre deux groupes : à gauche les métaux, à droite les non-métaux. Ces derniers forment des ions positifs.
Pour comprendre la différence entre les uns et les autres, les métaux cèdent un électron et deviennent un ion + alors que les non-métaux (C, N, O, P, S, Se) font le contraire, ils prennent des électrons. Ces derniers deviennent alors des ions négatifs.
Contre l'escalier se trouvent des éléments qui sont à la fois métaux et non-métaux (B, Si, Ge, As, Sb, Te, Po) : les métalloïdes.
Les gaz rares émettent une lumière et une décharge électrique. Ce sont des gaz qui interagissent avec d'autres éléments.
Les éléments de nombre atomique allant de 57 à 103 devraient être contenus dans le vide du tableau, dans la troisième famille (IIIB).
On aurait pu penser que l'azote aurait dû se noter « A ». Mais ce n'est pas le cas. Il est noté N, qui provient de l'appellation « nitrogen » en anglais. Plus facile à retenir quand on est au courant !
Si l'épopée des découvertes d'éléments continue (ou de production d’éléments de synthèse), de nouveaux éléments seront ajoutés. Tout simplement, leur numéro atomique nous dira à quelle famille ils appartiennent.
* une mole est une quantité d'atomes ou de molécules.
Par exemple pour l'élément du fer, 1 mole de fer = 6,02252 . 1023 atomes. Ce nombre est par ailleurs appelé nombre d'Avogadro (Na). La valeur arrondie est 6 . 1023
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#tableau périodique des éléments
#table de Mendeleïev
#table périodique des éléments
La fameuse table de Mendeleïev, qu'est-ce que c'est ? Ça sert à quoi ?
Tout d'abord, sachons que le tableau périodique donne une classification des éléments : métaux et non-métaux, éléments de transition. Cette classification est établie en fonction des numéros atomiques et de la position de l'électron de valence de l'atome.
Certains tableaux sont plus détaillés que d'autres. En général on a dans chaque case : symbole chimique de l’élément (symbole international), nom de l'élément, numéro atomique (chiffre en gras en haut à gauche de la case), nombre de masse appelée aussi masse molaire (à droite) en g/mol (n grammes pour 1 mole*).
De nos jours nous connaissons 118 éléments dont 94 éléments à l'état naturel sur Terre.
Quand le tableau se présente en couleurs, les éléments marqués en bleu sont les gaz, en rouge le liquide, en noir le solide.
Les cases colorées permettent de mieux voir les délimitations entre les métaux et les non-métaux, avec sur la zone escalier les métalloïdes (à la fois métaux et non-métaux).
Pour le petit rappel...
Numéro atomique : nombre de protons, les protons étant les particules de charge positive dans le noyau l'atome. Le nombre de protons indique le nombre d'électrons sur l'orbite électronique.
Électrons de valence : ils constituent une couche qui est propice aux liaisons chimiques entre différents atomes pour former une molécule. Cette couche périphérique est la couche la plus externe au sein de l’atome. Ainsi, le nombre d’e- de valence est indiqué sur les colonnes du tableau périodique par un chiffre romain.
Le tableau périodique est ainsi organisée :
I A : alcalins
II A : alcalino-terreux
Tout ce qui se trouve entre les colonnes hautes : les métaux de transition. Ils perdent un électron pour devenir plus stables, avec une faible probabilité de perte d'électrons (maximum 5). Il leur restera toujours des électrons de valence.
VII A (17ème famille) : halogènes
VIII A (18ème famille) : gaz nobles (gaz inertes, rares). Ils sont inertes = ils ne réagissent pas. Éléments les plus stables.
Lignes horizontales, par numéro atomique croissant : couches électroniques appelées aussi périodes. 7 périodes.
Un escalier permet de voir la séparation entre deux groupes : à gauche les métaux, à droite les non-métaux. Ces derniers forment des ions positifs.
Pour comprendre la différence entre les uns et les autres, les métaux cèdent un électron et deviennent un ion + alors que les non-métaux (C, N, O, P, S, Se) font le contraire, ils prennent des électrons. Ces derniers deviennent alors des ions négatifs.
Contre l'escalier se trouvent des éléments qui sont à la fois métaux et non-métaux (B, Si, Ge, As, Sb, Te, Po) : les métalloïdes.
Les gaz rares émettent une lumière et une décharge électrique. Ce sont des gaz qui interagissent avec d'autres éléments.
Les éléments de nombre atomique allant de 57 à 103 devraient être contenus dans le vide du tableau, dans la troisième famille (IIIB).
On aurait pu penser que l'azote aurait dû se noter « A ». Mais ce n'est pas le cas. Il est noté N, qui provient de l'appellation « nitrogen » en anglais. Plus facile à retenir quand on est au courant !
Si l'épopée des découvertes d'éléments continue (ou de production d’éléments de synthèse), de nouveaux éléments seront ajoutés. Tout simplement, leur numéro atomique nous dira à quelle famille ils appartiennent.
Mais au fait, qui était monsieur Mendeleïev ?
Dimitri Mendeleïev (1834 – 1907) était un chimiste russe. Il observa que les propriétés se répétaient sur certains éléments. Il classa donc les éléments par familles.* une mole est une quantité d'atomes ou de molécules.
Par exemple pour l'élément du fer, 1 mole de fer = 6,02252 . 1023 atomes. Ce nombre est par ailleurs appelé nombre d'Avogadro (Na). La valeur arrondie est 6 . 1023
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